Vers 12h15 (10h15 GMT) sur Euronext, la tonne de blé perdait 50 centimes à 187,25 euros sur l'échéance de novembre et 25 centimes sur celle de janvier à 188,75 euros, dans un volume d'affaires ralenti avec quelque 4.000 lots échangés. Le maïs gagnait 25 centimes sur l'échéance d'août à 177 euros la tonne ainsi que sur celle de novembre à 175 euros. Un peu plus de 250 lots avaient changé de main.
Malgré les bonnes perspectives de récolte, qui pèsent sur les cours, les prix trouvent « un certain soutien apporté par la rétention à la vente sur les niveaux actuels », jugés trop bas, estime le cabinet Agritel dans une note.
Sur le plan commercial, la Tunisie cherche à acheter près de 160.000 tonnes de blé tendre (pour faire du pain), tandis que la Jordanie a lancé un appel d'offres pour 100.000 tonnes d'orge fourragère.
Aux Etats-Unis, la bourse de Chicago est « stable également car l'état des cultures est très encourageant pour le maïs et le soja. On part vers de bons rendements », a expliqué à l'Afp Camille Paugam, analyste marchés chez Horizon Soft Commodities. En revanche, « des retards de récolte » pourraient être à craindre dans une partie des régions productrices de blé, conséquence de la sécheresse hivernale, même si les conditions se sont « stabilisées » ces derniers temps, a-t-elle ajouté.