Associées à des températures de saison en mai et supérieures aux normales sur la première quinzaine de juin, ces pluies permettent aujourd’hui d’afficher un réel optimisme quand aux potentiels de production, notamment sur les cultures d’hiver, à commencer par le blé et le colza.
Dans ce contexte, nombre d’analystes s’accordent à envisager une récolte européenne de blé au plus haut depuis six ans, tandis que la récolte de colza pourrait battre des records en s’approchant, voire même en dépassant les 22 Mt. Néanmoins cet optimisme ne doit pas éclipser le risque phytosanitaire qui persiste encore sur ces produits dont les récoltes ne débuteront généralement que dans quelques semaines. On notera notamment des problèmes de rouille sur les blés et de charançons sur les colzas.
Enfin, derrière les pluies en trompe l’œil de ces dernières semaines, un certain nombre de régions de l’est de la France, mais aussi de l’Allemagne à la Hongrie, ainsi qu’en Espagne, connaissent un déficit hydrique encore réel. Au regard des perspectives météo encore sèches à 10 jours, cela pourrait devenir problématique en cas de nouvelle poussée de chaleur d’ici la fin du mois de juin avec notamment un risque d’échaudage qui ne devra alors pas être négligé.