« Les marchés poursuivent leur consolidation dans un contexte de rétention à la vente, notamment de la part des producteurs, jugeant les niveaux de prix actuels insuffisants », explique le cabinet Agritel dans une note.
En France, la qualité des cultures de blé a été légèrement revue à la baisse, à 70 % contre 72 % la semaine dernière.
« La compétitivité française reste médiocre, comme le montre l'achat par (l'Egypte) de 120.000 tonnes de blé roumain et 60.000 tonnes de blé russe lors de son dernier appel d'offres », souligne Arnaud Saulais de Starsupply Renewables. Mais l'écart de prix avec les pays de la mer Noire s'est tout de même amélioré depuis le dernier appel d'offres égyptien, puisque le blé français n'était que de « quatre euros plus cher, contre neuf la dernière fois », souligne Edward de Saint-Denis de la société de courtage Plantureux et Associés.
L'Arabie saoudite a pour sa part acheté 660.000 tonnes de blé dur, probablement aux Etats-Unis, et 120.000 tonnes de blé tendre.
En Bulgarie, le ministre de l'Agriculture estime que les récentes pluies ont ruiné 25 % de la récolte de blé, rapporte Damien Vercambre de la société Inter-Courtages.
Sur Euronext vers 12h30 (10h30 GMT), la tonne de blé gagnait 50 centimes à 188,75 euros sur l'échéance de novembre, ainsi que sur celle de janvier à 190 euros. Le volume d'affaires était faible, avec environ 1.800 lots échangés. Le maïs perdait 25 centimes sur l'échéance d'août à 175,75 euros la tonne. Même gain sur l'échéance de novembre, à 176,75 euros la tonne. Un peu plus de 700 lots avaient changé de main.
En France, sur le marché physique, le blé gagnait un euro et le maïs restait stable.
