Au niveau mondial, « il n'y a pas d'éléments qui peuvent supporter le marché » des céréales, puisque les conditions de culture sont bonnes dans la plupart des régions du monde, en particulier aux Etats-Unis pour le maïs, estime Damien Vercambre de la société Inter-courtage.
En France, où l'on s'attend à une récolte abondante de blé, la météo reste à surveiller, car les pluies de la semaine dernière ont forcé les agriculteurs de certaines régions à suspendre la moisson, par exemple en Charentes, selon Damien Vercambre. « Ce sont surtout les perspectives de la fin de la semaine qui inquiètent, avec un retour annoncé des pluies », qui pourrait dégrader la qualité des blés en les faisant germer sur pied, ajoute-t-il. Ce type de problèmes est déjà signalé en Seine-et-Marne, dans la Marne et en Lorraine.
Vers 13h15 (11h15GMT) sur Euronext, la tonne de blé était stable à 178,75 euros sur l'échéance de novembre et gagnait 50 centimes sur celle de janvier à 180,25 euros. Le marché était actif avec 13.000 lots échangés, soit un volume important.
Le maïs gagnait 1,25 euro sur l'échéance d'août à 168,75 euros la tonne et 50 centimes sur celle de novembre à 163 euros.