« Les matières premières agricoles sont toujours déprimées dans un contexte de perspectives d'offre suffisante cette année à travers le monde », explique le cabinet Agritel, qui souligne que le blé se négocie actuellement « sur un niveau équivalent au plus bas de la campagne 2011 ». En France, des « craintes qualitatives » font néanmoins frémir les prix, à cause des pluies de la semaine dernière, rappelle Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés. « Les reprises des travaux de récolte devront ainsi permettre de quantifier les choses et surtout de définir l'impact réel sur la production », complète Agritel.
De manière générale, les cours du maïs sont eux aussi sous pression « dans le sillage du marché américain où la récolte semble de plus en plus prometteuse », analyse la même source.
Sur Euronext, vers 12h45 (10h45 GMT), la tonne de blé gagnait 1,75 euro à 178,75 euros sur l'échéance de novembre et 2 euros sur celle de janvier à 180 euros. Environ 6.500 lots avaient été échangés. Dans le même temps, le maïs gagnait 1,75 euro sur l'échéance d'août à 169,25 euros la tonne et 2 euros sur celle de novembre à 163,75 euros. Plus de 600 lots avaient changé de main.
En France, sur le marché de gré à gré, les prix étaient en hausse.
