« Il y a beaucoup de blé fourrager servant à l'alimentation animale. Alors le blé de qualité se valorise très cher. D'autant qu'en maïs aussi, l'offre s'annonce abondante et la météo est favorable au bon développement des cultures. Donc le complexe fourrager ne cesse de monter », commente auprès de l'Afp Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux & Associés.
En France, la sécheresse de l'hiver et du printemps dans certaines régions, et les pluies de début juillet, ont altéré la qualité des blés. Et « une des questions qui taraude le marché concerne la qualité du blé qui pourra être livré », explique Damien Vercambre, courtier cher Inter-Courtage.
Sur la scène internationale, l'Égypte a passé un appel d'offres pour l'achat de blé livraison début septembre. L'offre de blé origine mer Noire « semble la plus compétitive mais l'inconnue pourrait venir d'offres américaines, compétitives sur le papier mais dont la qualité doit être validée », selon le courtier.
Sur Euronext, vers 14h30 (12h30 GMT), la tonne de blé gagnait 1,50 euro à 179,50 euros sur l'échéance de novembre, et 1,75 euro sur celle de janvier à 179,50 euros, dans un volume d'échanges nourri de plus de 17.000 lots. Le maïs perdait, lui, 2,25 euros à 158 euros la tonne sur l'échéance d'août, et 1,75 euro sur celle de novembre à 156,25 euros. Environ 2.000 lots avaient changé de main.
En France, sur le marché physique, le blé prenait un euro, tandis que le maïs et les orges reculaient de trois euros.
