« Le marché fait n'importe quoi, en attendant les résultats d'une réunion entre Euronext, Sénalia et Socomac », les organismes collecteurs de céréales propriétaires des silos servant de points de livraison du blé coté sur Euronext, a expliqué à l'Afp Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés.
La réunion pourrait aboutir à une modification des critères de qualité du blé accepté dans les silos, pour permettre aux agriculteurs de livrer leur récolte dégradée par les pluies du juillet. Mais cela risquerait de faire baisser la valeur du contrat Euronext.
Après avoir atteint 180,50 euros à l'ouverture, soit plus de 5 euros de plus que la veille, la tonne de blé était retombée vers 12h30 (10h30 GMT) à 176,50 euros (+ 1,75 euro) sur l'échéance de novembre. Elle grimpait de 2,50 euros sur l'échéance de janvier, à 178,25 euros. Le marché était actif, avec plus de 23.000 lots échangés, toutes échéances confondues.
Le maïs prenait 1 euro la tonne, à 155 euros, sur l'échéance de novembre et 1,25 euro sur celle de janvier à 157 euros. Plus de 1.200 lots avaient changé de main.
Pendant ce temps, « les chantiers de récolte peinent à se poursuivre en France et les craintes qualitatives gagnent le nord de France, tout comme l'Allemagne et la Pologne », relève le cabinet Agritel.
« Les exportateurs restent pour le moins circonspects sur les perspectives à l'export de l'ouest de l'Europe actuellement », ajoute-t-il.
Sur le marché physique français, le maïs gagnait un euro. Les cotations du blé sont difficiles à établir en raison des inquiétudes sur la qualité qui font fuir les acheteurs. Les prix de l'orge n'étaient pas disponibles pour les mêmes raisons.
