Avec quelques pluies à l'horizon, « les prévisions météorologiques sont toujours favorables aux dernières phases de la maturation des récoltes », a souligné Paul Georgy de la maison de courtage Allendale. A cette époque de la saison, la principale crainte des acteurs du marché est l'arrivée d'un gel précoce. Or, « rien sur les prévisions de 11 à 15 jours ne laisse présager un tel événement », a relevé Jason Britt de Central State Commodities.
Parallèlement, les photos et observations en provenance de la tournée d'inspection organisée par le cabinet d'étude et de conseil Pro Farmer dans tout le Midwest, très surveillées, « continuent de refléter des rendements très élevés », a ajouté le spécialiste. « Tant qu'on n'a pas de signes d'une hausse de la demande, cette abondance pèse sur les prix. »
Du côté du blé, qui avait profité mardi d'informations sur les conséquences négatives des affrontements en Ukraine sur la production de blé dans les régions touchées, l'attention « s'est de nouveau tournée vers l'abondance de l'offre sur le marché mondial », a indiqué Jason Britt. Dernier signe en date de cette profusion : l'Allemagne, deuxième producteur européen derrière la France, a annoncé mardi une récolte de céréales en hausse de 5 % par rapport à celle de l'an dernier.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le plus échangé actuellement sur le marché, a terminé mercredi à 3,6750 dollars contre 3,7225 dollars à la clôture mardi. Le boisseau de blé pour livraison en septembre s'est établi à 5,3950 dollars contre 5,4600 dollars la veille. Le boisseau de soja pour livraison en novembre, le plus coté, a clôturé à 10,3800 dollars contre 10,5275 dollars lundi.