En dehors de cela, peu d'informations sont susceptibles de faire évoluer les prix des céréales, qui tiennent déjà compte des problèmes de qualité des blés récoltés en Europe de l'Ouest.
« Il faudra probablement maintenant de nouveaux éléments sur la prochaine récolte de l'hémisphère Sud pour alimenter le marché, avec un focus particulier qui va s'installer sur les prochaines semaines sur les conditions climatiques en Australie », estime le cabinet Agritel dans une note. Même si le risque d'un phénomène El Niño dans cette région semble s'atténuer, les conditions restent « sèches » dans l'est de l'Australie, ajoute le cabinet.
La crise entre la Russie et l'Ukraine reste surveillée de près, mais les chargements de céréales en provenance de ces pays s'effectuent toujours « correctement », souligne Agritel. Aux Etats-Unis, la récolte de blé de printemps dans le Dakota du Nord et le Minnesota est retardé par les pluies, ce qui pourrait porter atteinte à la qualité, rapporte Damien Vercambre, d'Inter-Courtage.
Sur Euronext juste avant 13h (11h GMT), la tonne de blé gagnait 1,50 euro à 175 euros sur l'échéance de novembre et 2 euros sur celle de janvier à 178 euros. Environ 9.000 lots avaient été échangés. Le maïs gagnait 50 centimes à 152 euros la tonne sur l'échéance de novembre et la même somme sur celle de janvier, à 155 euros la tonne. Environ 500 lots avaient changé de main. En France, sur le marché physique, blé et orge gagnaient deux euros. Le maïs restait stable.