Les investisseurs étaient aussi privés de leur boussole habituelle, le marché à terme de Chicago étant fermé en raison du Labor Day (la Fête du Travail), ce qui contribuait à la léthargie ambiante.
Les dernières projections du Conseil mondial des céréales situent la production en blé au niveau mondial à 713 millions de tonnes contre 702 Mt estimées le mois dernier. Celle de maïs est également révisée à la hausse de 4 millions de tonnes supplémentaires à 973 Mt.
Dans le même temps, le retour annoncé du beau temps sur l'Europe de l'ouest - dont la France - va faciliter la fin des moissons et des semis de colza, note le cabinet Agritel.
Sur le marché international, l'euro qui reste orienté à la baisse favorise la compétitivité de l'origine européenne, mais la mer Noire, Russie en tête, reste le principal fournisseur en blé.
A 14h30 (12h30 Gmt) sur Euronext, la tonne de blé accusait un repli de 50 centimes à 173,75 euros pour livraison en novembre et 176,50 euros pour échéance de janvier, dans un marché peu animé avec moins de 1.600 lots échangés. Le maïs reculait également de 25 centimes à 151,50 euros la tonne sur l'échéance de novembre, mais gagnait 25 centimes sur celle de janvier à 155,25 euros dans un marché assoupi (moins de 200 lots échangés).
En France, sur le marché physique, blé, maïs et orge sont restés inchangés depuis vendredi.