« La plupart des analystes soulignent la compétitivité du blé français grâce aux prix bas et à la parité monétaire », qui pourrait lui permettre d'être retenu par l'Egypte, le premier importateur de blé au monde, explique Arnaud Saulais, de Starsupply Renewables. Le résultat devrait être publié dans l'après-midi.
Autre élément de soutien des cours : le retour aux achats de certains industriels en raison des prix bas, « en alimentation animale et un peu en meunerie », note Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés. Pour autant, le rebond du marché « reste fragile. Il est trop tôt pour dire que le mouvement de baisse s'est inversé », estime-t-il.
Les cours du maïs profitaient aussi de la hausse, mais moins que ceux du blé, car « les récoltes sont désormais en cours en Ukraine, aux Etats-Unis et en France, ce qui met le marché sous pression », analyse le cabinet Agritel dans une note.
« Les conditions climatiques demeurent très favorables à la maturation des maïs en Europe » et aux Etats-Unis « les basses températures enregistrées notamment dans la Corn Belt ne devraient pas avoir engendré de dégâts significatifs », ajoute-t-il.
Sur Euronext, peu avant 12h30 (10h30 GMT), la tonne de blé gagnait 1,75 euro sur l'échéance de novembre à 163,25 euros et deux euros sur celle de janvier, à 167,25 euros. Le marché était actif, avec environ 12.000 lots échangés. Le maïs prenait 1,25 euro sur l'échéance de novembre à 139,75 euros, ainsi que sur celle de janvier à 143,25 euros. Plus de 700 lots avaient changé de main.
En France, sur le marché physique, blé et orge gagnaient deux euros, le maïs prenait un euro.
