Le ministère américain de l'Agriculture (Usda) a en effet révisé en baisse le nombre d'hectares que les agriculteurs américains ont dédié au maïs cet été, bien plus qu'anticipé par les analystes. L'effet de cette annonce a toutefois été presque entièrement compensé par « la multiplication de rapports faisant état de rendements très élevés dans les champs de maïs » au fur et à mesure de la moisson, a souligné Don Roose de la maison de courtage US Commodities.
Les chiffres sur la superficie consacrée à la culture du soja se sont aussi révélés « particulièrement bas », ont relevé les analystes d'Allendale. Mais là aussi les très forts rendements devraient compenser cette perte en superficie. Surtout, « le risque d'exportations assez faibles vers la Chine », qui pourrait ne pas commander autant de soja que les années précédentes, pèse sur les cours, selon les experts d'Allendale.
Sur le marché du blé, les prix restent soumis à la très forte concurrence internationale, notamment en provenance de la région de la mer Noire avec une récolte « qui devrait être à son plus haut en six ans » en Russie, ont-ils rapporté. Les conditions météorologiques restent de leur côté favorables. Les conséquences des froides températures qui ont frappé plusieurs zones de production ce week-end semblent pour l'instant minimes. Et le prochain épisode de gel n'est pas attendu avant début octobre.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre 2014, le plus échangé actuellement sur le marché, a terminé mardi à 3,4375 dollars contre 3,4300 dollars à la clôture vendredi. Le boisseau de blé pour livraison en décembre, le contrat le plus actif en ce moment, s'est établi à 4,9625 dollars contre 5,0075 dollars la veille. Le boisseau de soja pour livraison en novembre, le plus coté, a clôturé à 9,8075 dollars contre 9,8950 dollars lundi.
