« Conformément aux attentes c'est un rapport Usda qui confirme une situation lourde sur tous les produits qui a été publié hier » mais « les cours européens continuent de bénéficier d'une parité euro/dollar qui se dégrade à nouveau », comment le cabinet Agritel dans une note. L'euro restait en effet plombé par les inquiétudes en zone euro, permettant aux céréales d'être plus compétitives sur la scène internationale.
Pourtant les fondamentaux du marché restent baissiers avec des récoltes abondantes partout dans le monde. Mardi, le ministère de l'Agriculture américain (Usda) indiquait de plus disposer de stocks de maïs moitié plus élevés que ceux de 2013 à 31,4 millions de tonnes. « Le stock est un peu plus lourd que prévu, mais cela ne change pas grand chose en termes d'offre qui sera importante », commente Damien Vercambre, d'Inter-Courtage.
Du côté des achats, l'Égypte a passé un nouvelle appel d'offres pour du blé et « l'origine France semble une nouvelle fois bien placée malgré des prix en repli sur la mer Noire ces derniers jours », estime Agritel.
Sur Euronext vers 13h20 (11h20 GMT) le blé restait stable à 152,75 euros la tonne sur l'échéance de novembre et 25 centimes sur celle de janvier, à 156,75 euros dans un marché d'environ 5.500 lots. Le maïs restait stable sur l'échéance de novembre à 138 euros et perdait 25 centimes à 142,75 euros la tonne, dans un marché calme inférieur à 500 lots.
En France, sur le marché physique, les cours du blé, de l'orge et du maïs restaient inchangés.
