Les Etats-Unis ont sans surprise révisé en hausse leurs prévisions de récoltes en blé et maïs. Même si le stock de blé est un peu moins élevé que ce qu'attendaient les analystes, ce rapport confirme l'abondance de l'offre mondiale de céréales, ce qui pèse sur les cours. En outre, le rebond de l'euro face au dollar « nous fait perdre un peu de compétitivité », explique Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés. Pour le reste, les affaires restent assez calmes, dans l'attente de la moisson de maïs, ajoute-t-il. Celle-ci est désormais avancée à 10 % en France, selon les estimations publiées vendredi par l'établissement public FranceAgriMer.
La France a par ailleurs remporté une partie du dernier appel d'offres de l'Egypte sur du blé, avec 60.000 tonnes. La Russie a vendu 55.000 tonnes.
Sur Euronext vers 12h30, la tonne de blé perdait trois euros sur l'échéance de novembre à 155,75 euros et 2,50 euros sur celle de janvier à 160,50 euros. Près de 20.000 lots avaient été échangés, toutes échéances confondues. Le maïs perdait 1,50 euro sur l'échéance de novembre à 139,25 euros la tonne et 1,25 euro sur celle de janvier à 144,75 euros. Environ 400 lots avaient changé de main.
En France, sur le marché physique, le blé perdait trois euros, le maïs 1,50 et les orges deux euros.