Les difficultés des industriels américains pour s'approvisionner en soja, dont la récolte est entravée par des problèmes logistiques, ont fait flamber les cours mondiaux des oléagineux cette semaine, entraînant par ricochet les céréales. Des craintes sur l'état des cultures de blé en Russie, menacées pour certaines de gel précoce, ont aussi alimenté la hausse des prix.
Les exportations européennes de blé se sont aussi montrées dynamiques, avec 730.000 tonnes la semaine dernière, soit 9,8 millions de tonnes exportées depuis le début de la campagne, contre seulement 9 millions l'an passé à la même période.
« Néanmoins le marché du blé européen pourrait être freiné dans son élan par le retour de la Russie aux exports », avertit le cabinet Agritel dans une note.
En maïs, la forte récolte annoncée « est également en mesure de freiner les ardeurs haussières », ajoute Agritel.
Sur Euronext vers 14h30 (13h30 Gmt), la tonne de blé perdait deux euros à 170 euros la tonne sur l'échéance de novembre, ainsi que sur celle de janvier à 171,25 euros. Le marché était actif, avec plus de 15.000 lots échangés. Le maïs perdait 3,25 euros à 142,25 euros la tonne sur l'échéance de novembre et 1,50 euro sur celle de janvier à 150,25 euros. 2.300 lots avaient été échangés.
