Le marché physique du blé en France bénéficie d'une « bonne demande portuaire et d'une parité monétaire favorable, tandis que le marché à terme est un peu enlisé », résume pour l'Afp Edward de Saint-Denis de la société de courtage Plantureux et Associés. Les prix physiques du blé gagnaient un à deux euros à la mi-journée.
Sur le plan international, « la concurrence est particulièrement serrée entre la France, l'Ukraine et la Russie », remarque le cabinet Agritel dans une note.
Les chiffres hebdomadaires à l'export du blé américain, publié jeudi, se sont d'ailleurs révélés décevants, car la céréale pâtit de la vigueur du dollar par rapport à l'euro.
Sur Euronext peu avant 13h (11h Gmt), la tonne de blé perdait 25 centimes sur l'échéance de novembre à 165,50 euros et 75 centimes sur celle de janvier à 170,25 euros. Le marché était moyennement actif avec 5.000 lots échangés. Le maïs gagnait 25 centimes sur l'échéance de janvier à 146,50 euros, ainsi que sur celle de mars à 149,75 euros. Quelque 300 lots avaient été échangés.