« Le marché continue à consolider, il y a des prises de bénéfices » et « le couvert neigeux aux États-Unis fait reculer le risque de "winterkill" (gel hivernal) », ce qui pèse aussi sur les prix, commente Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux & Associés.
« Le maïs reste pénalisé par l'abondante récolte de l'hémisphère nord avec en France des rendements élevés franchissant dans de nombreuses régions les 100 quintaux/ha », complète Agritel dans une note. D'ailleurs, selon l'Association générale des producteurs de maïs (Agpm), l'année 2014 est « historique » avec une production record de 18 millions de tonnes et des rendements moyens de 107 quintaux par hectare.
Du côté des achats, plusieurs courtiers relèvent l'achat rare de 45.000 tonnes de blé fourrager français pour les États-Unis.
Sur Euronext vers 13h40 (12h40 Gmt), la tonne de blé perdait 75 centimes à 172,50 euros sur l'échéance de janvier et un euro sur celle de mars, à 175,25 euros. Environ 5.500 lots avaient été échangés. Le maïs perdait 75 centimes sur l'échéance de janvier à 149,25 euros ainsi que sur celle de mars, à 153 euros. Moins de 500 lots avaient changé de main. Sur le marché physique, blé et orge progressaient modestement, tandis que le maïs reculait.