Le blé français, acheté à plusieurs reprises ces dernières semaines par l'Egypte, est de nouveau « bien placé », estime Edward de Saint-Denis de la société de courtage Plantureux et Associés. L'Egypte est le premier importateur mondial de blé et réalise ses achats par le biais d'appels d'offres publics.
Les grands pays importateurs de blé profitent du repli des cours depuis le début de la semaine pour effectuer leurs achats, d'autant que leurs besoins sont toujours importants, explique en substance le cabinet Agritel. L'Arabie saoudite cherche également à acheter 300.000 tonnes de blé, relève Damien Vercambre de la société Inter-Courtage.
Dans l'hémisphère sud, des inquiétudes se font jour sur la récolte de blé brésilienne après d'importantes pluies dans le principal état producteur, le Rio Grande do Sul, dans l'extrême sud du pays, souligne par ailleurs Inter-Courtage. 30 à 60 % de la production pourrait avoir été perdue.
En maïs, « la progression des cours est limitée par l'abondance de la récolte européenne », avec une production record en vue en France à 18 millions de tonnes, tandis que les récoltes allemande et hongroise pourraient être supérieures de 30 % à la moyenne de ces dernières années, explique Agritel.
Sur Euronext vers 12h45 (11h45 Gmt), la tonne de blé gagnait un euro sur l'échéance de janvier à 173,50 euros, ainsi que sur l'échéance de mars à 176,25 euros. Environ 6.500 lots avaient été échangés. Le maïs gagnait 25 centimes sur l'échéance de janvier à 149,25 euros et restait stable sur celle de mars à 152,25 euros. 300 lots avaient changé de main.
En France, sur le marché physique, blé et orge gagnaient un euro tandis que le maïs restait stable.
