« Les conditions météorologiques délicates conjuguées à la possible mise en place d'un durcissement des règles sanitaires à l'exportation de blé continuent d'inquiéter les opérateurs », explique le cabinet Agritel dans une note. Les investisseurs craignent une forte diminution de l'offre de blé à l'échelle mondiale pour l'an prochain, la Russie étant l'un des principaux exportateurs mondiaux.
L'Australie a quant à elle revu ses prévisions de récoltes de blé en baisse d'un million de tonnes, à 23 millions, en raison d'une vague de sécheresse.
Le maïs progressait dans le sillage du blé et profitait aussi de « son niveau de prix attractif », ce qui attire les fabricants d'aliment pour bétail, et « est de nature à intensifier la demande et soutenir les prix », analyse Agritel.
Sur Euronext vers 12h30 (11h30 Gmt), la tonne de blé gagnait 3,75 euros, à 192 euros sur l'échéance de janvier et 193 euros sur celle de mars. Le marché était très actif avec près de 35.000 lots échangés. Le maïs gagnait 1,50 euro sur l'échéance de janvier à 157,50 euros la tonne et deux euros sur celle de mars à 161,50 euros. Près de 2.000 lots avaient changé de main.