Ils sont 47 % à juger leur situation économique « acceptable » et seulement 19 % à la trouver « bonne » (dont 2 % « très bonne »). La Fnsea publie trois fois par an ce baromètre.
Effondrement des cours sur les marchés des céréales, de la viande et du lait, embargo russe sur les produits alimentaires, empilement de contraintes environnementales, autant de sujets à cause desquels les agriculteurs sont plus nombreux à s'inquiéter pour leur avenir. Ainsi, 41 % des agriculteurs interrogés relèvent une détérioration de leur situation financière sur les trois derniers mois. Ce chiffre est en hausse de 11 points par rapport au précédent sondage.
Parmi les difficultés rencontrées, le coût du travail arrive en tête, devant la réglementation et les cours et prix à la production. Un tiers s'attend à une nouvelle dégradation sur les trois mois à venir. Ce chiffre est lui aussi en hausse de 10 points.
Quatre agriculteurs sur dix estiment également souffrir d'une mauvaise trésorerie. Les premières estimations pour les revenus des agriculteurs en 2014 sont attendues pour la mi-décembre. A l'exception peut-être des viticulteurs, toutes les filières devraient être à la baisse et notamment les céréaliers qui avaient profité ces dernières années d'une hausse notable des cours des céréales.