C
« Cette substitution entre cultures serait en partie responsable de l’augmentation des volumes de productions végétales en Chine. Le bureau national des statistiques a ainsi estimé que près d’1/3 de l’augmentation des volumes de production en 2013 serait dû à la conversion de terres de cultures à rendement faible (soja par exemple) en terres de cultures à rendement élevé (maïs notamment) », rapporte "La lettre de veille et d'analyse de l'économie de l'élevage en Chine".
La Chine fait ainsi le choix d’être davantage importatrice de soja meilleur marché (3.700 Rmb/t, soit 430 €/t) pour produire plus de maïs. L’étude de l’Idele souligne du reste que « les importations chinoises de soja ont battu un nouveau record en 2013, à 63 millions de tonnes (Mt), selon les douanes chinoises. Elles ont coûté près de 38 milliards de dollars, en hausse de près de 9 % d’une année sur l’autre ».
Ces échanges massifs créent une réelle dépendance avec le Brésil, son premier fournisseur. La moitié des importations chinoises de soja sont en effet d’origine brésilienne. La Chine absorbe 60 % des exportations de soja des Etats-Unis et 75 % de celles du Brésil !