L'euro gagnait un peu de terrain face au dollar lundi, rendant les céréales européennes moins compétitives sur le marché international.
« Le départ des fonds, qui semblent s'être massivement dégagés de leurs positions sur les matières premières agricoles la semaine dernière, accentue la tendance de baisse », souligne le cabinet Agritel dans une note.
Sur le plan commercial, la Tunisie a acheté près de 120.000 tonnes de blé français. La Turquie « cherche à se fournir auprès de l'Iran et du Kazakhstan », en raison de la diminution des ventes russes, où les restrictions à l'export sont entrées en vigueur dimanche, explique Damien Vercambre d'Inter-Courtage. Selon Damien Vercambre, l'Egypte refuse de payer la taxe supplémentaire imposée par Moscou sur les bateaux de blé russe en train d'être chargés.
Sur Euronext vers 12h30 (11h30 Gmt), la tonne de blé perdait 1,50 euro sur l'échéance de mars à 184 euros et 1,75 euro sur celle de mai à 185,50 euros. Environ 14.000 lots avaient été échangés. Le maïs perdait 1,25 euro sur l'échéance de mars à 152,50 euros, ainsi que sur celle de juin à 157,50 euros. Quelque 400 lots avaient changé de main.
En France, sur le marché physique, toutes les céréales perdaient 1,50 euro.