« Le blé recule dans le sillage de la Bourse de Chicago, mais il n'y a pas vraiment d'informations nouvelles », commente Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés. Les conditions climatiques sont globalement correctes sur l'ensemble des régions productrices, même si le temps est « un peu sec aux Etats-Unis et un peu froid en Ukraine », a-t-il précisé.
Les investisseurs attendent le rapport mensuel du gouvernement américain sur l'offre et la demande mondiales de céréales, qui sera publié mardi à 18h. Ils surveillent aussi de très près l'évolution du conflit en Ukraine, soulignent les analystes.
La progression du maïs vient sans doute « du gros écart de prix avec le blé », qui attire les acheteurs, ainsi que d'une bonne demande industrielle, estime Edward de Saint-Denis.
Sur Euronext vers 12h40 (11h40 Gmt), la tonne de blé perdait 75 centimes sur l'échéance de mars à 187,50 euros et 50 centimes sur celle de mai à 189 euros. Environ 7.000 lots avaient été échangés. Le maïs gagnait 1,25 euro sur l'échéance de mars à 157 euros et la même somme sur celle de juin à 162 euros. Un millier de lots avaient changé de main.
Sur le marché physique en France, blé et orges perdaient un euro. Le maïs gagnait un euro.