L'euro continuait à progresser face au dollar vendredi, après une série d'indicateurs américains décevants. Ce phénomène rend les céréales européennes plus chères dans des échanges mondiaux libellés en dollar et donc moins attractives pour les pays importateurs, qui ont par ailleurs déjà effectué une grande partie de leurs achats.
« Il y a un manque de passion à l'export, une remontée de l'euro qui handicape, et donc un marché qui plie », résume pour l'Afp Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés.
En outre, les pluies sur les régions productrices de blé aux Etats-Unis ont apaisé les inquiétudes sur d'éventuels dégâts aux cultures liés à la sécheresse, faisant baisser les prix à Chicago comme à Paris, soulignent les analystes.
Sur Euronext vers 14h30 (12h30 Gmt), la tonne de blé, en nette baisse à l'ouverture, regagnait 50 centimes sur l'échéance de mai à 183,75 euros et un euro sur celle de septembre à 183,50 euros. 14.000 lots avaient été échangés.
Le maïs perdait 1,50 euro sur l'échéance de juin à 162,50 euros et un euro sur celle d'août à 169,25 euros.
En France, sur le marché physique, blé et orges perdaient un euro. Le maïs en perdait deux.
