« Les cours évoluent très peu sur les niveaux actuels » car « les éléments baissiers telle l'arrivée de récentes pluies bénéfiques sur les blés américains et sur le bassin mer Noire sont désormais bien intégrés dans le marché avec une baisse conséquente des cours du blé la semaine passée », explique le cabinet Agritel dans une note.
La Syrie a acheté 150.000 tonnes de blé meunier, « sans doute de la mer Noire », relate Damien Vercambre d'Inter-Courtage. En Inde, la récolte de blé est « lente et compliquée, avec d'importantes dégradations de qualité du fait des pluies », ajoute-t-il par ailleurs.
Côté maïs, le marché surveille attentivement l'évolution d'une épizootie de grippe aviaire en cours dans le nord des Etats-Unis. Près de 8 millions de têtes de volailles, poulets et dindes pourraient être touchées par le virus H5N2, selon le ministère américain de l'Agriculture. Même si l'épidémie reste encore limitée, elle a pesé mardi sur les cours du maïs et du soja à la Bourse de Chicago, les volailles étant consommatrices de cette céréale et de tourteaux de soja.
Sur Euronext, vers 14H30 (12H30 GMT), la tonne de blé gagnait 50 centimes sur l'échéance de mai à 183,25 euros et restait stable sur celle de septembre à 184,25 euros. 8.500 lots avaient été échangés. En France, sur le marché physique, blé, orge et maïs étaient stables.
