Pour des raisons techniques, le prix du blé était toutefois en baisse sur l'échéance de livraison du mois de mai, qui clôture ce lundi. L'euro a perdu du terrain face au dollar lundi, dans un marché empreint de prudence alors que doit se tenir une importante réunion de l'Eurogroupe sur la Grèce.
Les conditions météo sont toujours très favorables aux cultures de blé en Europe, avec notamment 90 % des blés français jugés dans un état bon à excellent.
« Dans ce contexte, compte tenu que les surfaces de blé sont en hausse et en l'absence d'éléments perturbants, la production pourrait s'afficher sur un niveau record », estime le cabinet Agritel dans une note.
Les semis de maïs ont débuté dans des « conditions normales » au sein de l'Union européenne, mais aux Etats-Unis « la vigilance sécheresse est de mise dans les Grandes Plaines », note Damien Vercambre d'Inter-Courtage.
Sur le plan commercial, l'Algérie a acheté 200.000 tonnes de blé dur, probablement au Mexique et au Canada, selon Damien Vercambre. Le blé dur, qui sert à fabriquer pâtes et semoule, souffre d'une sous-production à travers le monde.
Sur Euronext vers 15h30 (13H30 GMT), la tonne de blé perdait 3,50 euros sur l'échéance de mai à 152,50 euros, mais gagnait 1,50 euro sur celle de septembre à 174,75 euros. Moins de 8.000 lots avaient changé de main.
Le maïs gagnait 75 centimes sur l'échéance de juin à 155,50 euros, ainsi que sur celle d'août à 163,25 euros. Quelque 700 lots avaient été échangés.