Les prix étaient en hausse dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de Chicago, la principale place financière au monde pour le blé, ce qui entraîne les cours européens à la hausse, explique en substance Arnaud Saulais de Starsupply Commodity Brokers. L'or noir rattrapait quelque peu sa dégringolade de la veille, influençant au passage les matières premières agricoles.
Dans le même temps, la moisson continue de progresser en France, avec en Bourgogne et en Champagne des « rendements supérieurs à ce qui était attendu, et plus élevés que la moyenne des dernières années », souligne-t-il. Globalement, la récolte française devrait être abondante, s'accordent à dire les analystes.
En maïs, malgré la sécheresse en Europe, « le marché reste rassuré par des perspectives américaines toujours très favorables avec 70 % des cultures jugées dans un état bon à excellent comme l'an passé », analyse le cabinet Agritel dans une note.
De son côté, la Russie s'est montrée lundi optimiste quant à sa récolte de céréales, qui devrait être plus élevée que prévu malgré la sécheresse. Elle pourrait dépasser les 100 millions de tonnes, selon le ministre russe de l'Agriculture.
Sur Euronext vers 14h45 (12h45 Gmt), la tonne de blé gagnait 75 centimes sur l'échéance de septembre à 179 euros et un euro sur celle de décembre à 183,25 euros. Près de 16.000 lots avaient été échangés, soit un volume d'affaires assez élevé. Le maïs prenait 75 centimes sur l'échéance d'août à 174,75 euros et 1,75 euro sur celle de novembre à 174,50 euros. Quelque 500 lots avaient changé de main.
