Sur le blé, on constate « de gros achats de trading », dans le cadre de contrats sur des bateaux d'exportation, a expliqué à l'Afp Edward de Saint-Denis de la société de courtage Plantureux et Associés. Cette hausse devrait cependant être éphémere car la récolte de blé hexagonale qui touche à sa fin devrait atteindre un niveau record, selon plusieurs études. La Russie a remporté l'appel d'offres lancé mercredi par l'Egypte, en proposant du blé un peu moins cher que ses concurrents français.
Les considérations techniques sur le blé font aussi grimper le maïs, « dans un contexte où la poursuite d'un temps chaud et sec devrait pénaliser de manière très significative la récolte à venir », explique le cabinet Agritel dans une note. Une tendance dans la droite ligne de la bonne séance mercredi de la Bourse de Chicago, première place mondiale pour cette céréale, stimulée par quelques inquiétudes météorologiques aux Etats-Unis.
Sur Euronext à 15h (13h Gmt) la tonne de blé prenait 3 euros sur l'échéance de septembre à 181,75 euros et 2,25 euros sur celle de décembre à 187 euros. Plus de 24.000 lots avaient été échangés, soit un volume d'affaires élevé. Le maïs prenait 3,75 euros sur l'échéance de novembre à 182 euros et 3,50 euros sur celle de janvier à 183,75 euros. Près de 1.700 lots avaient changé de mains, soit un niveau relativement important.