« La demande se repositionne peu à peu à l'image de l'appel d'offres de l'Arabie Saoudite qui recherche 495.000 tonnes de blé », explique le cabinet Agritel dans une note. La Jordanie lance de son côté un appel d'offres pour 100.000 tonnes de blé, selon le cabinet Inter-Courtage.
Pourtant, la moisson de blé touche à sa fin en France, avec 85 % de surfaces récoltées et des rendements satisfaisants, ce qui devrait peser sur les prix. Mais les agriculteurs « semblent pour le moment peu enclins à vendre massivement. (Ils) semblent désormais attendre un retour des prix sur des niveaux plus rémunérateurs, amenant une note de fermeté aux cours de la céréale », analyse Agritel.
Les prix du maïs grimpent toujours à cause de l'inquiétude sur les conséquences de la sécheresse : seulement 58 % des cultures sont désormais classées dans un état « bon à très bon », en léger recul par rapport à la semaine précédente.
Sur Euronext vers 12h45 (10h45 Gmt), la tonne de blé gagnait un euro sur l'échéance de septembre à 180,75 euros et 75 centimes sur celle de décembre à 187,50 euros. Près de 7.000 lots avaient été échangés. Le maïs gagnait 2,25 euros sur l'échéance de novembre à 185,75 euros, ainsi que sur celle de janvier à 188 euros. Environ 700 lots avaient été échangés.