Dans un contexte « dominé par des considérations techniques », les céréales bénéficiaient d'un « regain d'optimisme des marchés financiers » pariant sur un maintien des taux de la banque centrale américaine (Fed) en fin d'année, explique le cabinet Agritel dans une note
Plusieurs analystes font état d'un appel d'offres de l'Irak pour 50.000 tonnes de blé, après celui de l'Egypte, qui a acheté la semaine dernière 235.000 tonnes à la Russie et à l'Ukraine. Les estimations de récoltes dans ces deux pays évoluent en sens opposés, la hausse de la production de blé ukrainienne compensant une campagne russe moins abondante que prévu, rapporte Damien Vercambre d'Inter-Courtage.
Pour le maïs, le rapport hebdomadaire sur l'avancée des cultures publié lundi soir par le ministère américain de l'Agriculture (USDA) fait ressortir une qualité inchangée, la récolte progressant moins vite qu'attendu.
Sur Euronext vers 15 h (13 h GMT), la tonne de blé s'appréciait de 1,25 euro sur l'échéance de décembre à 177,50 euros et de 1 euro sur celle de mars à 186 euros. Plus de 17.000 lots avaient été échangés.
Le maïs gagnait 25 centimes sur l'échéance de novembre à 164 euros et 1,25 euro sur celle de janvier à 172,70 euros. Moins de 900 lots avaient été échangés.
