En l'absence d'actualité particulière, le soja abandonnait des gains obtenus grâce à la sécheresse au Brésil et à de bonnes exportations au début du mois. Mais « l'humidité est revenue au Brésil, et généralement les exportations de soja chutent en novembre », a déclaré Dewey Strickler, chez Ag Watch Market Advisors, estimant que ce contexte conduit les investisseurs à prendre un peu de bénéfices.
« Pour le maïs et le blé, c'est principalement parce que la tempête Patricia a apporté un peu d'humidité, et qu'il a aussi plu en Ukraine », ce qui devrait être positif pour les cultures. Surtout, a ajouté Dewey Strickler, « ce qui pèse lourd c'est que les exportations restent très mauvaises » tant pour le maïs que pour le blé, a-t-il dit, même si aucun nouveau chiffre n'est venu le confirmer depuis mardi.
De leur côté, les experts de la maison de courtage Allendale signalaient un autre facteur de baisse, le fait que le gouvernement russe ait revu en hausse sa prévision de moissons de céréales, qui à 105 millions de tonnes pourrait approcher un record.
Jack Scoville, chez Price Futures Group, faisait reposer l'essentiel des espoirs de hausse sur une aggravation du phénomène climatique El Niño, qui pourrait toucher la production sud-américaine.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le contrat le plus actif, a terminé mercredi à 3,7600 dollars, contre 3,8000 mardi. Le boisseau de blé pour décembre, également le plus actif, valait 5,0600 dollars contre 5,0925 dollars la veille. Le boisseau de soja pour janvier, lui aussi le plus échangé, coûtait 8,8275 dollars, contre 8,9100 dollars précédemment.
