Selon Michael Zuzolo, chez Global Commodity Analytics and Consulting, un organisme privé a revu en hausse son estimation des surfaces qui seront plantées en maïs et en soja au Brésil et en Argentine durant la saison qui débute, ce qui a pesé sur les cours. « Dès que cette information est sortie, le marché a réagi en baissant », a-t-il noté.
Le blé, déjà en baisse ces derniers jours, a d'autant mieux suivi le mouvement que le dollar restait à un niveau très élevé, limitant le potentiel d'exportation de la production américaine sur un marché mondial en tout état de cause sur-approvisionné.
Aux Etats-Unis, où les récoltes de maïs et de soja sont pratiquement achevées, la météo n'est plus suivie avec beaucoup d'attention, mais les analystes de la maison d'Allendale ont tout de même évoqué une vague de précipitations dans l'est du Colorado, au Kansas et au Nebraska, tombées sous forme de neige en altitude. « Cet épisode sera bénéfique pour le blé dur d'hiver », ont-ils noté, et « les spécialistes ont noté que la chute des températures juste en dessous de (0 degré Celsius) ne va pas représenter une grande menace ».
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le contrat le plus actif, a fini la séance de mercredi à 3,6175 dollars, contre 3,6200 mardi. Le boisseau de blé pour mars valait 4,8500 dollars, contre 4,8700 dollars mardi. Le boisseau de soja pour janvier, lui aussi le plus échangé, coûtait 8,5775 dollars, contre 8,6400 dollars la veille.
