Après une baisse lundi, favorable par nature aux exportations européennes, l'euro se stabilisait mardi face à la devise américaine.
Dans le même temps, la concurrence à l'export demeurait intense, avec « des compétiteurs nombreux, comme la Russie, la Roumanie ou encore l'Argentine » et des volumes faibles « à l'image des 60.000 tonnes contractualisées par la France lors du dernier appel d'offres sur l'Egypte » vendredi, rappelle le cabinet Agritel dans une note. Les céréaliers français pourraient cependant profiter du « déficit hydrique enregistré sur le Maghreb (qui) devrait augmenter les besoins d'importation de cette région », indique Agritel.
En attendant, l'Algérie a acheté 280.000 tonnes de blé dur, probablement au Mexique et au Canada, tandis que l'Arabie saoudite s'est procuré 870.000 tonnes de blé dur, dont une partie provient probablement d'Allemagne, ajoute le cabinet.
Par ailleurs, le transporteur Rusagrotrans a estimé que les exportations de céréales russes « pourraient atteindre des niveaux record » cette année, tandis que le gouvernement australien prévoit que les semis de blé pour la prochaine récolte devraient « approcher de surfaces record », relate Damien Vercambre de la société Inter-Courtage.
Sur Euronext vers 15 h 45 (14 h 45 GMT), la tonne de blé cédait 1 euro sur l'échéance de mars à 146,25 euros et 1,25 euro sur celle de mai à 153,25 euros. Plus de 18.000 lots avaient été échangés.
Le maïs gagnait 25 centimes sur l'échéance de mars à 147 euros et reculait de 75 centimes sur celle de juin à 151 euros. Un peu plus de 1.000 lots avaient été échangés.
