Cet « apaisement des craintes sur le front climatique » est le résultat de « quelques pluies au Brésil » et d'un « temps plus sec et favorable en Argentine mais également sur la Corn Belt » aux Etats-Unis, indique le cabinet Agritel dans une note. L'Ukraine profite aussi « de bonnes conditions météo » avec des semis de maïs en nette avance par rapport à l'an dernier, souligne Damien Vercambre de la société Inter-Courtage.
Après les excellents chiffres hebdomadaires des exportations américaines annoncés jeudi, Agritel constate que le blé européen est également « soutenu par une forte dynamique à l'export ». La Russie est elle aussi optimiste et a revu ses prévisions d'exportation de blé à la hausse, à plus de 24 millions de tonnes (Mt) contre 22 Mt précédemment. Les marchés internationaux restent animés par deux appels d'offres de l'Ethiopie et de l'Arabie saoudite.
En maïs, l'Algérie est aux achats, mais la marchandise « devra être d'origine américaine ou sud-américaine », précise Damien Vercambre, rappelant par ailleurs que les exportations européennes ont chuté de moitié par rapport à l'an dernier.
Sur Euronext vers 13 h (11 h GMT), la tonne de blé perdait 1 euro sur l'échéance de mai à 152 euros et 1,25 euro sur celle de septembre à 163,50 euros. Plus de 11.000 lots avaient été échangés. Le maïs était stable sur l'échéance de juin à 165 euros et sur celle de novembre à 170 euros. Près de 1.200 lots avaient changé de main.