Au total, les surfaces consacrées aux céréales devraient augmenter de 0,8 %, avec en particulier une hausse de 1,4 % de la sole de blé tendre, à 5,3 millions d'hectares, selon la note de conjoncture d'Agreste. La surface de blé tendre, céréale phare pour la France qui en est le premier producteur européen, progresse pour la 4e année consécutive, avec une hausse particulièrement importante dans les Pays-de-la-Loire et en Bourgogne.
Le blé dur (pour les pâtes et la semoule) progresse de 11 %, notamment en Poitou-Charentes, grâce à un prix suffisamment élevé pour rendre sa culture attractive, après une période de pénurie. La surface cultivée restera toutefois inférieure à la moyenne 2011-2015.
La sole d'orge augmente de 2,7 %, particulièrement en Picardie et Poitou-Charentes mais recule en Champagne-Ardenne.
Hausse des surfaces de colza, baisse pour le maïs
Outre les céréales, Agreste prévoit la progression de la sole d'une autre culture d'hiver, le colza, qui augmenterait de 1,3 % (mais reculerait légèrement par rapport à la moyenne 2011-2015).
En revanche, plusieurs cultures de printemps devraient régresser, notamment le maïs pour lequel Agreste table sur un « fort recul » : - 4,8 % pour le maïs-grain à 1,5 million d'hectares (- 10 % par rapport à la moyenne 2011/2015), - 2,4 % pour le maïs-fourrage. « Lors de la dernière campagne, les rendements en maïs ont été faibles à cause de la sécheresse » estivale, explique Agreste.
La sole de tournesol est prévue en baisse pour la troisième année consécutive (- 5 %).
En revanche, les surfaces de betteraves industrielles augmenteraient de près de 4 %, dans la perspective de la fin des quotas en 2017. Celles de pommes de terre gagneront entre 2 et 7 % suivant les variétés.
La sole de soja est prévue en nette hausse de 12 % (89 % par rapport à 2011-2015) mais ne représente que 5 % des oléagineux. Les protéagineux progresseraient de 3 %.
