Mercredi 30 novembre à Vienne, les membres de l'Opep ont décidé de réduire leur production journalière de 1,2 million de barils, pour la ramener à 32,5 millions de barils par jour.
Le cabinet Offre et Demande Agricole (ODA) note qu' « après cette annonce, les cours du pétrole se sont envolés de près de 10 %, avec notamment un baril de Brent désormais installé au-dessus des 50$. »
Les effets de cet accord sur les cours des matières premières agricoles ne se sont pas faits attendre : « avec une tension déjà présente sur le marché des huiles, ce bond des prix de l’or noir a poussé le colza européen et l’huile de soja en territoire positif. Les céréales ont par contre connu une séance bien plus calme. Le maïs est resté stable malgré une nouvelle baisse des eaux sur le Rhin et le Danube qui compromet l’acheminement de l’origine ukrainienne en Europe du Nord. Le blé n’a quant à lui que légèrement rebondi. »
Enfin ODA précise que le récolte australienne de blé « surprend les opérateurs par ses rendements élevés. Les analystes locaux estiment désormais la production nationale entre 30 et 33 MT, quand l’USDA n’en anticipait que 28,3 MT. »