Sur Euronext à 14 h (13 h GMT), la tonne de blé grimpait de 75 centimes sur l'échéance de mars, à 175 euros, et de 50 centimes sur celle de mai, à 177,25 euros, dans un volume d'échanges de près de 34.000 lots.
Les prix étaient soutenus par « le déficit hydrique hivernal (qui) suscite toujours un peu d'inquiétude sur les cultures d'automne », aussi bien en Europe de l'ouest qu'en Amérique du nord, explique le cabinet Agritel.
Les céréales européennes peuvent aussi s'appuyer sur le repli de l'euro face au dollar, en théorie favorable aux exportations.
Par ailleurs, l'achat de blé français mardi par l'Egypte, premier importateur mondial, a « montré un resserrement de la compétitivité » entre les grands bassins de production (Mer Noire, Europe de l'Ouest, Etats-Unis), selon Agritel.
Du côté du maïs, malgré l'enthousiasme soulevé par des rumeurs de réformes favorables aux agrocarburants outre-Atlantique, les cours restaient stables.
A 14 h (13 h GMT), la tonne cédait 50 centimes sur l'échéance de mars, à 171,50 euros, et était étale sur celle de mai, à 176,25 euros, dans un volume d'échange de moins de 400 lots.