Sur Euronext à 15h25 (14h25 GMT), la tonne de blé reculait de 50 centimes sur l'échéance de mars, à 174,50 euros, et de 75 centimes sur celle de mai, à 176,50 euros, dans un volume d'échanges de plus de 23.000 lots.
Le nombre de transactions est resté sur des niveaux élevés toute la semaine, accompagnant le rebond des prix qui atteignent désormais des « zones de résistance (...) ce qui donne lieu à des prises de profit », selon le cabinet Agritel. « L'évolution de la semaine a été assez exceptionnelle », a confirmé à l'AFP un analyste de la société Inter-Courtage, estimant que l'appétit de l'Egypte, qui vient d'acheter 1,25 million de tonnes en deux semaines, « pourrait animer la fin de campagne » d'exportation, jusqu'à la prochaine récolte.
La France, qui a créé la surprise en vendant deux bateaux mardi au premier importateur mondial, pourrait à nouveau se distinguer lors de prochains appels d'offres, comme ceux attendus en Algérie.
Mais les prévisions de récolte de Bruxelles, qui table sur une reprise portée par l'Hexagone (+ 6,5 % soit 143 millions de tonnes pour l'UE à 28) sont plutôt de nature à peser sur les cours. La Commission européenne attend aussi un net rebond pour le maïs (66,6 millions de tonnes, soit plus de 10 %), qui pourrait cependant bénéficier d'une réforme favorable aux biocarburants aux Etats-Unis, qui réduirait la concurrence américaine sur le marché mondial.
A 15h25 (14h25 GMT), la tonne de maïs perdait 3 euros sur l'échéance de mars, à 166,75 euros, mais reculait seulement de 25 centimes sur celle de juin, à 176,75 euros, dans un volume d'échange d'un peu plus de 800 lots
Sur le marché physique, les prix sont restés globalement stables cette semaine, seuls les orges d'Eure-et-Loir enregistrant une hausse notable.
