Peu avant 14h30 (12h30 GMT), la tonne de blé reculait de 1,25 euro sur l'échéance rapprochée de mai à 170 euros et de 75 centimes sur l'échéance de septembre à 169,50 euros, dans un volume d'échanges de près de 10.000 lots. En deux semaines, le prix du blé sur l'échéance rapprochée a repris près de 9 euros, sur fond d'inquiétude climatique, notamment en ce qui concerne les cultures aux Etats-Unis.
Les pluies tombées ces derniers jours sur l'Hexagone « sont certes salutaires mais toujours très éparses et d'intensité variable, notamment dans le nord-est du pays », notait pour sa part le cabinet Agritel. « On est dans l'attente d'éléments objectifs » pour jauger de l'importance des dégâts, sur les récoltes américaines notamment, soulignait un analyste du cabinet Inter-Courtage.
Le maïs, lui, était presque à l'équilibre, perdant 50 centimes d'euro sur juin à 173,50 et 25 centimes sur août à 178,75 euros, dans un volume de transactions faible, d'une centaine de lots.
Le patron du groupe américain d'agrobusiness Bunge, Soren Schroder, a déclaré mercredi soir, lors de la présentation des résultats de son groupe, que les fermiers d'Amérique du Sud sont partis pour une récolte record de maïs », dont une large partie, près de 70 %, sont encore à commercialiser.
