Le blé toujours morose, sous pression de la Russie

Vers 12h30 (10h30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé était inchangée sur septembre à 151,50 euros et reculait encore de 50 centimes sur décembre à 158,75 euros, dans un volume d'échanges toutefois assez faible de 5.000 lots à peine. Cela fait suite à une nouvelle séance de baisse, notamment pour l'échéance décembre qui a franchi un nouveau seuil, en-deça des 160 euros la tonne.

En France, le syndicat agricole de la Coordination rurale s'alarme de cette spirale de chute des prix, estimant que « les agriculteurs ne peuvent plus exercer dans de telles conditions. » En conséquence, l'organisation réclame à Bruxelles « un doublement du prix d'intervention » (actuellement de 101,7 euros par tonne), et « un arrêt complet des importations de céréales en provenance des pays tiers, particulièrement d'Ukraine et de Russie qui profitent de l'absence de préférence communautaire pour déverser leurs excédents au sein des 28 États membres ». En tenant compte des prix pratiqués, des aides Pac (Politique agricole commune européenne) et du coût de revient des cultures, la Coordination rurale affirme que les agriculteurs perdent « 74 euros pour chaque tonne de blé produite ». Le syndicat craint « une flambée des redressements judiciaires en agriculture ».

La tonne de maïs, elle, poursuit également sa chute, reculant de 25 centimes sur novembre à 158,50 euros et de 50 centimes sur janvier à 161 euros, dans un volume d'échanges de moins de 400 lots.

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