Le blé reprend son souffle après plusieurs séances de hausse

Peu avant 13h (11h GMT), la tonne de blé reculait de 75 centimes sur décembre à 165,75 euros et de 50 centimes sur mars à 171 euros, dans un volume d'échanges très faible, inférieur à 5.000 lots.

Le blé français n'est « pas compétitif pour un iota par rapport aux Russes », soulignait un analyste, malgré la baisse persistante de l'euro face au dollar, permettant un peu de soutien aux blés européens et notamment français, en termes de compétitivité.

La Chambre d'agriculture d'Ile-de-France s'est émue mercredi des niveaux de rémunération en vigueur, par conséquent la récolte 2017 « ne permettra pas d'honorer l'ensemble des factures en souffrance », notamment « le paiement comptant des intrants 2018, ni un rattrapage des reports d'emprunt réalisés l'an passé, sans parler de marge pour conforter les exploitations, par la constitution d'une épargne de précaution ou l'investissement ». « 2018 est encore lancée à crédit dans bon nombre d'exploitations céréalières franciliennes. Les prochaines récoltes seront donc déterminantes pour redonner confiance en l'avenir », conclut le communiqué.

En Egypte, le cabinet Inter-Courtage soulignait « un peu de confusion » au sujet d'un bateau de blé roumain et toujours « pas de nouvelles du bateau de blé français ».

La tonne de maïs, elle, était à l'équilibre, inchangée aussi bien sur novembre à 156,50 euros que sur janvier à 161,75 euros, dans un volume d'échanges de 260 lots environ.

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