Vers 13h30 (11h30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé grimpait de 50 centimes d'euro sur l'échéance rapprochée de décembre, à 166 euros, et de 50 centimes également sur l'échéance de mars, à 171,50 euros, dans un volume d'échanges très faible, inférieur à 4.000 lots.
L'euro se stabilisait face au dollar mardi, mais restait affaibli par un regain d'incertitudes politiques en zone euro après le référendum de dimanche en Catalogne où une grève générale était organisée. La parité entre les deux monnaies donnait un peu de soutien aux cours, mais « les agriculteurs ont du mal à vendre à ce prix là », notait un analyste d'Inter-Courtage pour expliquer l'atonie du marché.
D'autres éléments haussiers soutiennent les cours, principalement les conditions météo des cultures de l'hémisphère sud, notamment les effet de la sécheresse en Australie et des pluies en Argentine. Le blé européen est toutefois soumis à rude concurrence, avec la production record en Russie, où la campagne commerciale a démarré tambour battant. Selon des chiffres douaniers consolidés au 26 septembre, 9,5 millions de tonnes ont été chargés depuis le début de la campagne, soit 16 % de plus que lors du début d'exercice 2016/17, souligne le cabinet Agritel.
La tonne de maïs, elle, regagnait 25 centimes d'euro sur novembre à 155,25 euros et 50 centimes sur janvier à 160,25 euros, dans un volume d'échanges de 230 lots environ.