« De façon générale, en l'absence de nouvelles informations fondamentales, les cours évoluent dans des fourchettes étroites », a souligné Jason Britt de Central States Commodities. « Tant qu'il ne se passera pas de problème majeur pour la production quelque part dans le monde ou qu'on ne verra pas un regain de demande, il est difficile de trouver des facteurs stimulants pour les prix », a-t-il ajouté en rappelant que les moissons aux Etats-Unis étaient en train de se terminer. « Il faut s'attendre à des marchés plutôt calmes jusque mi-décembre, quand la météo au Brésil deviendra vraiment importante » pour le développement des plantes, ont aussi avancé les analystes d'Allendale. L'élément ayant pu jouer mardi en faveur du soja mardi est selon Jason Britt « l'arrivée d'un peu de sécheresse en Argentine », où se déroule actuellement les semis.
Du côté du maïs, « après le rapport diffusé par le ministère de l'agriculture la semaine dernière faisant état d'une récolte encore plus abondante que prévu, les prix sont descendus sous des seuils techniques importants », a rappelé Jason Britt. « On assiste sans doute (ce mercredi) à une légère reprise. »
Les cours du blé ont été pour leur part lestés, selon Mike Zuzolo de Global Commodity Analytics, par le renchérissement du dollar face au rouble, qui rend le blé russe encore plus attractif que le blé américain pour les investisseurs munis d'autres devises. « L'incertitude croissante sur la politique d'importation de l'Egypte », plus gros acheteur mondial de blé, pèse aussi sur les prix, a également avancé Mike Zuzolo.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le contrat le plus actif, a terminé à 3,3825 dollars contre 3,3750 dollars mardi à la clôture. Le boisseau de blé pour décembre, là encore le contrat le plus échangé, a clôturé à 4,2000 dollars contre 4,2800 dollars la veille. Le boisseau de soja pour janvier, contrat le plus actif, a fini à 9,7625 dollars contre 9,6775 dollars mardi.