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« Si l'on rajoute le marché de l'occasion et des services associés à ce marché du neuf, la France devient même la première puissance agro-équipementière européenne, avec un chiffre d'affaires de 17,5 milliards d'euros », assure Axema. « Les bonnes performances agricoles 2018, ainsi que la persistance de besoins d'investissements dans certains secteurs (grandes cultures, polyculture-élevage...) invitent à l'optimisme, malgré la montée des incertitudes liées au Brexit et à la situation économique de l'Union Européenne », explique la fédération.
Un redressement est notamment attendu pour le marché des tracteurs (30 % de la production française d'agroéquipements), après plusieurs années de baisse en volume. Des évolutions positives sont également espérées du côté du matériel de viticulture (7 % de la production), ainsi que des matériels de laiterie et de manutention (notamment chargeurs télescopiques).
Axema note toutefois qu'à 5,6 milliards d'euros, le marché français de l'agroéquipement ne fera que retrouver son niveau de moyenne période (2012-2018) et restera encore en retrait par rapport aux niveaux atteints en 2012 et 2013. Par ailleurs, près de 70 % de la production française sont exportés dans plus d'une centaine de pays dans le monde, une part qui « se maintient », selon Axema. Si l'Europe concentre 82 % des exportations françaises, aucun pays ne représente plus de 20 % du total. La France est le cinquième exportateur mondial d'agroéquipements derrière l'Allemagne (n°1), les États-Unis, la Chine et l'Italie.