La Russie et l'Ukraine ont profité d'excellentes récoltes en 2015. Mais la « campagne d'export est déjà bien avancée », explique Olivier Bouillet, responsable du bureau d'Agritel à Kiev, la capitale ukrainienne. Chacun des deux pays a encore environ 1 Mt de blé à exporter.
Outre des hausses de taxes à l'exportation, les producteurs ukrainiens subissent une très forte dévaluation des monnaies des deux pays. Leurs trésoreries sont exsangues. Selon l'expert, les emblavements de maïs pourraient diminuer de l'ordre de 5 % pour la prochaine campagne, au profit d'une culture moins coûteuse. Plus globalement, certains céréaliers n'ont plus les moyens de conduire leurs cultures comme les années précédentes. « Certains vont devoir changer leurs pratiques culturales ».
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