L’Agritel Volatility Index s’affiche en hausse à 22,1 %, passant le seuil psychologique des 20 %, explique Agritel dans un communiqué. Les incertitudes des opérateurs sur fond de Weather market ont refait surface : aux Etats-Unis, en Europe ou en zone mer Noire, les conditions météorologiques laissent poindre des doutes quant à l’état des cultures de blé. »
Selon l’expert en gestion du risque prix, « le retour sur la scène internationale d’une taxe à l’export sur les blés russes ravive un peu plus les tensions sur un marché particulièrement sensible à toute information en provenance du Kremlin ».
« En colza, les récents dégâts de gel au Canada, qui ont impacté les cultures de canola, ont également renforcé les craintes des opérateurs, se traduisant ainsi par une hausse de la volatilité implicite mesurant le coût des options. »
« Avec un indice de volatilité plus élevé, le coût des assurances relatives au marché du blé s’avère plus onéreux que précédemment. Dans ce contexte, une couverture basée sur un achat d’option apparaît de moins en moins évidente. »
En revanche, la situation est inversée en colza. « La volatilité demeure inscrite sur des niveaux faibles, en dépit du rebond observé au cours du mois de mai. »
« En maïs, la volatilité implicite reste stable à des niveaux historiquement faibles. L’achat d’options, pour cette production, reste une stratégie de couverture cohérente. »