Cette estimation est légèrement supérieure à celle du service statistique du ministère de l'Agriculture, qui table sur une moisson de 39,3 millions de tonnes de blé en hausse de 5 % par rapport à l'an passé. Cette production exceptionnelle est due à l'effet conjugué d'une hausse des surfaces cultivées et à des rendements élevés.
« Ce constat est homogène dans toutes les régions françaises grâce à de bonnes conditions de développement des cultures (...) le manque d'eau n'a finalement pas impacté les cultures, car il est intervenu hors période critique (floraison) », explique l'organisme public dans un communiqué.
En orge d'hiver, la récolte est également satisfaisante à 9,6 millions de tonnes grâce à de bons rendements. L'orge de printemps, semé et récolté plus tard dans l'année, a lui été pénalisé « par les excès de températures », indique FranceAgriMer qui table sur seulement 2,9 tonnes.
Autre victime de la sécheresse, le colza, dont les rendements sont très hétérogènes : élevés dans le Nord, faibles dans le Sud-Ouest à cause du manque d'eau au printemps.
Le récolte de colza, qui touche à sa fin, devrait être proche de 5,1 millions de tonnes, en deçà de la récolte certes exceptionnelle de l'an passé.
