Les chiffres sur les surfaces qui n'ont pas pu être plantées pour cause d'intempéries, parus mercredi, « ont été perçus comme négatifs », a déclaré Jack Scoville, chez Price Futures Group. Les surfaces n'ayant pas pu être plantées en maïs et surtout en soja sont certes bien plus importantes que l'an dernier, plus du double même en ce qui concerne l'oléagineux (2.219 acres au lieu de 841), mais l'augmentation annoncée est minime par rapport à ce qui avait été prédit en août. Jack Scoville a souligné toutefois que le marché était resté très calme, car « tout le monde est sur les charbons ardents, en attendant la Réserve fédérale américaine (Fed) » qui doit annoncer jeudi après-midi, peu avant la clôture, si elle rehausse ou non ses taux d'intérêt.
« Les autres marchés, spécialement ceux des devises et du pétrole brut, vont faire beaucoup pour la tendance des céréales et de tout le secteur des matières premières une fois qu'on connaîtra la décision de la Fed », a souligné Michael Zuzolo, chez Global Commodity Analytics and Consulting.
Enfin, la fédération professionnelle Nopa a publié mardi soir des chiffres sur la transformation de soja en tourteaux qui ont été jugés « mitigés » par les experts de la maison de courtage Allendale. « On a vu le mois d'août marqué par une transformation au plus haut depuis huit ans, comme prévu », mais les objectifs annuels fixés par le ministère de l'Agriculture (Usda) pourraient rester difficiles à atteindre, selon Allendale.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le contrat le plus actif, a terminé mercredi à 3,8600 dollars, contre 3,9050 mardi. Le boisseau de blé pour décembre, également le plus actif, valait 4,8825 dollars contre 4,9475 précédemment. Le boisseau de soja pour novembre, lui aussi le plus échangé, coûtait 8,8725 dollars, contre 8,8900 dollars.
