« Tout le monde garde un œil sur le marché du pétrole et celui des actions, cela rend tout le monde nerveux », a souligné Jason Britt, chez Central State Commodities, soulignant que « cela aiderait toutes les matières premières si cela se calmait un peu ». Wall Street flirtait mercredi avec un recul de 3 % des indices, tandis que le baril de WTI a lâché près de 7 % à New York. Malgré tout, le maïs a réussi à décrocher une petite progression des prix, bénéficiant surtout, selon Jason Britt, de la décision d'investisseurs de renoncer à parier sur sa baisse, par exemple dans un processus d'appel de marges où ils doivent couvrir des pertes essuyées dans d'autres marchés.
Par ailleurs, « les agriculteurs ne sont pas pressés de vendre » du maïs, ce qui tend un peu les cours, a-t-il dit.
La maison de courtage Allendale a mentionné pour sa part une enquête du cabinet Informa, qui a révisé en baisse son estimation des surfaces qui seront cultivées en maïs cette année, même si le total s'annonce plus important que l'an dernier. Mais pour le soja, les surfaces augmentées s'annonceraient plus importantes qu'Informa ne l'avait prévu à l'origine.
Autre facteur de baisse, du moins en théorie, « le temps en Amérique du Sud est plus favorable » pour la culture de l'oléagineux, a noté Jason Britt. Le soja résistait malgré tout mieux à ces informations que le blé. « Il se dit qu'il y a moins d'hectares semés cet hiver que l'an dernier (...) mais quand on voit la quantité de blé disponible dans le monde, il est difficile de s'en réjouir », a noté Jason Britt.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars, le contrat le plus actif, a fini la séance mercredi à 3,6875 dollars, contre 3,6775 dollars mardi. Le boisseau de blé pour mars, également le plus actif, valait 4,7150 dollars contre 4,7450 la veille. Le boisseau de soja pour même échéance, là encore le plus échangé, coûtait 8,7475 dollars contre 8,8300 auparavant.
