« Tout le monde est content aujourd'hui », a commenté Christopher Narayanan de la Société Générale. « Il n'y a pas d'actualité, mais comme tout monte aujourd'hui, la Bourse, le pétrole, le marché se tient », a-t-il ajouté. Le maïs échappait toutefois à l'euphorie générale : « il a bien monté cette semaine, donc des investisseurs prennent leurs bénéfices », a précisé Christopher Narayanan.
Actualité habituellement de nature à faire évoluer les cours agricoles le jeudi, le relevé hebdomadaire du ministère de l'agriculture (USDA) a cette semaine été repoussé à vendredi, pour cause de lundi dernier férié. Du coup, les investisseurs en étaient une nouvelle fois réduits à scruter l'évolution de la météo en Amérique du Sud, en pleine saison du soja et du maïs, sans que n'émergent de nouvelles estimations sur les rendements dans des régions septentrionales trop sèches et des zones australes plutôt trop pluvieuses.
La maison de courtage Allendale a cité une enquête du magazine Farm Futures relevant que les agriculteurs américains avaient l'intention de semer cette année plus de maïs et moins de soja que l'an dernier, et très légèrement plus de blé. La Société Générale table pour sa part sur des surfaces stables pour le maïs, en recul de 3 % pour le blé de printemps et de 1 % pour le soja. La veille, le cabinet Informa avait prédit plus de maïs et de soja.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars, le contrat le plus actif, a fini la séance jeudi à 3,6700 dollars, contre 3,6875 dollars mercredi. Le boisseau de blé pour mars, également le plus actif, valait 4,7500 dollars contre 4,7150 la veille. Le boisseau de soja pour même échéance, là encore le plus échangé, coûtait 8,7850 dollars contre 8,7400 auparavant.
